Identité

Je me nomme Sayanel Pritchard, un prénom pour le moins original, trouvé dans un bouquin il me semble ... Pour ce qui est de savoir lequel, il fallait demander à ma mère lorsque c'était encore possible, mon père n'a jamais su me le dire, également appelé Say. Les gens ne font jamais vraiment dans l'originalité me concernant. On ne peut pas leur en vouloir, après tout, ils bafouillent déjà assez sur mon prénom, s'ils devaient me donner des surnoms en plus, on ne serait pas rendus ... Well ... Ma soeur m'appelle bien " dickhead" mais je ne sais pas si ça compte ... Probablement pas, d'ailleurs par mes proches.

Né le 22/01/1987 à New-York, dans la merveilleuse contrée des Etats-Unis, ou je n'ai jamais mis un pied. , j'ai actuellement 28 ans.

Je suis de nationalité américano-danoise. J'ai obtenu la double nationalité il y a quelques années, pas tant que ça, si on y réfléchit bien. et j'ai des origines multiples, si l'on en croit l'histoire de l'Amérique.

Concernant mon parcours, je n'ai jamais fait réellement d'études, je n'en voyais pas l'intérêt puisque le seul objet de mon éducation a concerné le surnaturel. Pendant une année ou deux j'ai bien arpenté les rues de l'université mais sans m'y inscrire, histoire de compléter mes connaissances sur les créatures qui ont tué ma mère. J'étais pas très bon à l'école, disons que je m'en fichais, et que tout le monde me pardonnait parce que ma mère est morte. J'ai commencé à me faire entraîner par mon père lorsque j'ai eu douze ans, et depuis, je n'ai pas arrêté. Quoique ... J'ai passé trois ans en tant que militaire , on m'a envoyé en Afghanistan, j'y ai combattu. Ce que j'en ai récolté ? Une balafre sur tout le côté droit de mon visage... Avec un peu d'efforts, j'arrive à la faire disparaître, par des produits miracles, du maquillage, des crèmes, des lotions ... Mais elle est toujours là, pour me rappeler ce que j'ai vécu là bas. Comme si j'en avais besoin. et je travaille/ne travaille pas : Il faut bien payer son loyer pas vrai ? Employé de pompes funèbres. Autrement dit, croque mort. Entreprise florissante où l'on travaille en famille, la situation pourrait paraître glauque, mais soyons honnête ... Dans cette ville, on ne risque pas de manquer de boulot.

Je suis de race humaine.

Caractère

Tu sais pas exactement qui tu es, mon pote. Je sais pas si tu l'as déjà su, ou si cette perte d'identité se fait progressivement. T'as jamais vraiment été un ado normal, tu me diras. A force de te répéter tous les deux jours que t'étais qu'un mec perdu d'avance parce que ta mère avait été assassinée, t'as fini par le croire. Les gens sont stupides, on est plutôt d'accord, de ce point de vue là ... Ils n'ont jamais voulu te traiter normalement, accentuant le fait que c'était bien malheureux que celui qui avait fait ça n'ait pas été jugé pour son crime.

Puis ton vieux a décidé de faire justice lui-même, et comme un con tu l'as suivi. T'as fait tout ce qu'il te demandait, t'as bien appris tes leçons, bien fait tes entraînements. On t'a toujours dicté quoi faire, t'as jamais vraiment développé de personnalité, au départ ... T'aurais peut-être dû rester comme ça, être cet homme qui écoute son père, puis son supérieur, puis l'homme qui tente de survivre au milieu des bombardements. T'étais pas trop mal à l'époque, un peu trop strict, tu savais pas rire, mais au moins tu savais vivre.

Puis t'es revenu. T'as enfin pu goûter à ta liberté, t'as rencontré une fille, t'es sorti boire, un peu, beaucoup, trop, jusqu'à en devenir accro. Et t'as commencé à trop me parler. Personne le sait, t'as encore assez d'intelligence pour le faire seulement dans ta tête et pas montrer aux autres à quel point t'as perdu pied. Tu te nourris plus que de colère, de rage, d'instinct. Tu penses oeuvrer pour le bien des autres, et c'est pour ça que tu fais ça, mais tu le sais aussi bien que moi que l'alcool c'est loin d'être ta seule drogue ... Tu aimes ça. Tu aimes la sensation de pouvoir que te procure la mort. T'étais quelqu'un de bien, à une époque. Qui croyait sérieusement en ses valeurs. J'aurais pu avoir foi en toi. Mais là ... Tu sombres, mon pote. Et y aura personne pour assurer tes arrières, parce que le reste de ta famille est aussi déchiré que toi. Bienvenue dans les ténèbres de ton esprit, mon frère, j'espère que t'apprécieras le voyage.