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 If we ever meet again (erwan)

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MessageSujet: If we ever meet again (erwan)   If we ever meet again (erwan) EmptySam 18 Juil - 18:24


If we ever meet again
Erwan & Lukas


Ce soir, il y avait une compétition de sport. Ça ne faisait pas du bruit dans la ville, mais les intéressés n'arrêtaient pas de le répéter toute la journée. Un match de handball important pour la qualification de l'équipe dans je ne sais quelle compétition. Je n'ai jamais été un fan de ce sport là et en temps normal, j'aurais préféré complètement ignorer cet événement et penser à aller boire un coup au bar. Comprenez par là, vider quelqu'un d'un peu de sang. Quoiqu'il en soit, ce soir j'allais me retenir. Ce soir, j'irais voir ce match moi aussi. Mais pas pour le sport, pour les joueurs. Non, pour un joueur plutôt. Erwan Thomsen. Je me demande bien ce qu'il fait maintenant, enfin à part du handball. Est-ce qu'il a poursuivi du côté de la médecine ? C'était dans l'hôpital psychiatrique que je l'ai rencontré après tout, c'est parce qu'il y a été un bref instant. Je ne sais pas vraiment pourquoi ce garçon en particulier a attiré mon attention. Il était gentil avec moi, mais ce n'est pas juste pour ça. Il avait quelque chose dans le regard qui m'a interpellé. Il a réussi à éveiller des pulsions en moi qui étaient toutes récentes. Je ne comprenais pas ce qu'il avait de particulier, mais ça m'importait pas. Le fait est que j'avais besoin de me rapprocher de lui, d'en savoir plus, et il n'y avait qu'un moyen pour le faire. Le soleil s'était couché, c'était donc parfait. Vêtu d'un débardeur blanc, une veste en jean et un pantalon noir, j'ai pris la direction du complexe sportif afin de revoir ce jeune homme qui réussissait à occuper une part de mon esprit.

La salle était plutôt grande, mais j'étais impressionné par le monde qu'il y avait. Ce n'était pas énorme non plus, mais j'aurais pensé que moi de gens étaient intéressés par une compétition de handball. Comme quoi, je peux me tromper moi aussi. Les joueurs n'étaient pas encore sur le terrain et on entendait un chahut ambiant dans les tribunes. Je montais les marches, tentant de repérer une place libre qui ne serait pas trop visible. Je ne voulais pas qu'il me voit, pas tout de suite. Je préférais l'observer de loin d'abord, je voulais tenter de le comprendre un peu plus avant de me montrer. Je savais que me voir lui occuperait l'esprit et il ne serait pas comme à son habitude. Je réussis à me faufiler à travers plusieurs personnes pour m'asseoir au milieu des tribunes, où la masse de gens pouvait me cacher assez bien. Un bruit retentit soudain et les joueurs entrèrent sur le terrain pour commencer à se placer. J'ai facilement repéré ma proie de la soirée. Il n'était pas très grand, mais il était bien bâti. On pouvait voir qu'il était sportif. Ses cheveux châtains étaient en bataille et malgré la distance, je pouvais retrouver ce bleu magnifique dans ses yeux. Un coup de sifflet et le match démarra. Jamais mes yeux ne le quittaient du regard. J'observais le moindre de ses gestes, de ses tics et de ses expressions. Le voir se donner autant à fond, le voir prendre du plaisir à jouer avec une balle et le voir commencer à transpirer me provoquait de l'effet. J'étais persuadé de l'avoir vu s'énerver à un moment, il semblait assez violent aussi. Un sourire s'étira sur mon visage à cette pensée tandis que je continuais de le regarder. Les minutes passèrent et il ne restait que cinq minutes à jouer. C'est à ce moment que j'ai décidé de me lever et de descendre les marches des tribunes. Une fois arrivé en bas, je pris la direction de la sortir, tournant la tête vers le terrain. A ce moment, il s'est tourné vers moi. Nos yeux se sont croisés l'espace d'un instant, il m'avait enfin vu. Je le fixais d'une expression amusée avant de tourner la tête et de quitter la salle. J'étais persuadé à son regard que mon apparition avait provoqué l'effet que je voulais.

J'étais parti me cacher dans un coin du bâtiment, attendant que les joueurs et le publique s'en aillent. Par chance, il ne restait plus qu'Erwan dans les vestiaires. A moins qu'il n'avait fait exprès, s'attendant à ce que je vienne le retrouver plus tard. J'entrais donc dans les vestiaires et l'odeur de transpiration agressa immédiatement mes narines. Malgré tout, je m'avançais, cherchant ma proie que je retrouvais rapidement. Je le fixais sans gêne, étirant un sourire carnassier. " Très beau match ce soir. Vous avez gagné non ? Je dois avouer que je ne comprends rien à ce sport et puis... " Je m'avançais d'un pas, attrapant une de ses affaires pour en humer légèrement son odeur. Ça sentait la transpiration mais autre chose, une odeur qui lui semblait propre et que j'appréciais particulièrement. " Je dois bien avouer que j'étais plus concentré sur un joueur que sur le match. " Je m'installais sur le banc en bois, croisant les mains avant de lui adresser un sourire plus amical cette fois. " Je suis content de te revoir Erwan. Tu es une des premières personnes que je voulais retrouver après ma sortie. "
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MessageSujet: Re: If we ever meet again (erwan)   If we ever meet again (erwan) EmptySam 18 Juil - 22:12



Ce soir, c'est jour de match et Erwan ne sera ni dans les tribunes ni sur le banc de touche ni avec le coach à élaborer des stratégies d'attaque. Si Erwan est au gymnase, c'est pour jouer et il ne lui faut pas plus de quelques secondes pour se retrouver projeté des mois en arrière. Le frisson de l'attente...les muscles qui se tendent, les articulations qui se délient, ces regards que l'on se lance entre équipiers. Certains se concentrent les yeux clos et une jambe remuant nerveusement, d'autres jettent un coup d'oeil à un quelconque porte-bonheur. Il y en a qui se conseillent encore, relevant tel ou tel point faible, d'autres qui énoncent les coups favoris des adversaires. Leur entraîneur fait son entrée et tous les visages se relèvent. C'est l'instant précieux où des bras entourent des tailles, où l'on se serre autour de l'homme qui les pousse à se surpasser à chaque fois. Erwan occupera le poste de centre. Sa position fétiche, celle où sa finesse est un atout et où la pression est constante. C'est lui qui donne l'impulsion à l'équipe, échafaude des plans sur le terrain à chaud. Il doit connaître le nom de la moindre tactique de son club pour pouvoir l'annoncer aux autres et provoquer la réaction qui permettra de marquer. Il est l'architecte du jeu et il connaît parfaitement ses "outils" pour savoir quand les utiliser au mieux.
Le discours est long et chaque joueur a droit à son apostrophe personnelle. Ils sont à domicile avec un public déjà conquis. Ils doivent leur donner ce pour quoi ils sont venus. On ne réclame pas du sang mais on en est pas loin. Un dernier cri de rage poussé d'une seule voix mais sortant d'une dizaine de gorges et ils sont prêts. Chauffés à blanc. Derrière les portes closes qui mènent dans le gymnase, ils entendent déjà les clameurs de la foule. La sirène annonçant l'entrée des joueurs retentit. En course! Erwan pousse les portes, s'avance dans la salle suivi par ses six équipiers disposés en pointe de flèche. La foule est dense, ça crie, ça chante, ça brandit des banderoles. Les projecteurs éblouissent. La musique assourdit. Un sourire étire les lèvres de Wan qui prend sa place sur le terrain non sans prendre le temps de saluer ceux et celles arborant les couleurs d'Aarhus. Est-ce-que ça lui a manqué? Oui. Assurément, c'est une vague d'énergie grisante qui vous envahit et gonfle votre coeur. Sur l'autre moitié du terrain se tient l'équipe adverse et il suffit d'un coup d'oeil à Wan pour repérer le joueur à problèmes. Il y en a toujours un. Un bel exemplaire de con qui n'a aucune once de fairplay. Bras le long du corps et les doigts esquissant deux signes, il indique le numéro de la chasuble de ce dernier avertissant ainsi les siens de ne pas mordre aux hameçons que ce mec-là ne manquera pas de leur lancer.

L'horloge indique qu'il ne reste que cinq minutes de match, les joueurs d'Aarhus en profitent pour réclamer une minute de temps-mort. L'équipe de Wan dispose d'une avance dorénavant inégalable mais ce n'est pas une raison pour relâcher la pression. Chacun fait un rapide bilan de ces dernières minutes. Comme il l'avait pressenti, le numéro 10 n'a pas cessé de les provoquer et Erwan a bien failli lui bondir dessus pour le démolir sur le terrain. C'est ce qu'il se serait passé si deux de ses équipiers ne l'avaient pas retenu in extremis. Frustré et la rage au ventre, Wan avait fait du 10 sa cible personnelle. Eternellement marqué, toujours dribblé, le centre d'Aarhus avait déployé tout son talent contre un seul joueur...jusqu'à ce que le coach adverse remarque son manège et décide de sortir le 10 du terrain.
Plus que 30 secondes avant de reprendre. Erwan en profite pour boire, tournant le dos au terrain. Une silhouette descend les tribunes et il ignore pourquoi, il n'arrive pas à en détacher les yeux. Le temps semble ralentir...ralentir...l'attention de Wan est uniquement focalisée sur cette ombre qui se déplace dans la foule et dont le visage ne lui est pas encore parfaitement visible. Il plisse les paupières. Il va enfin le voir. Et c'est alors que quelqu'un lui secoue violemment l'épaule, le ramenant brusquement à la réalité.Erwan. Erwan! Bordel, tu fous quoi? Presque hébété, il bat des cils avant que les traits stressés du coach surgissent devant son nez. Du plat de sa main posée dans son dos, il le pousse sur le terrain et le temps se fige. Suspendu. Au bas des tribunes, par-delà les bancs de touche, le regard si clair d'Erwan rencontre celui si sombre de Lukas? murmure-t-il troublé. Thomsen! bouges-toi ou je te botte le cul! Et merde! Trottant à reculons jusqu'à son poste, Wan voit la silhouette de l'étrange patient qui l'a hanté et le hante encore disparaître au-dehors. Fermant un bref instant les yeux, il secoue la tête comme pour s'éclaircir les idées et soupire longuement. Cinq minutes...plus que cinq minutes et il pourra se poser toutes les questions qu'il veut.

Ils avaient gagné et ce fut un beau "carnage". Pendant les étreintes et les sauts de joie généraux sur le terrain lorsque la fin de la rencontre fut annoncée, les yeux d'Erwan étaient irrémédiablement attirés vers la foule à la recherche d'une seule personne qui n'y était plus. Ou n'y avait peut-être jamais été. L'apparition avait été si brève que ça pouvait très bien ne pas être Lukas. Pourtant, il y avait cette sensation bizarre que l'ancien patient provoquait toujours et qui avait resurgi ce soir lorsque leurs regards se sont croisés. Un mélange de crainte et de désir, presque un envoûtement maléfique où la conscience pressent le danger mais ne peut lutter.
L'ivresse de la victoire s'était lentement dissipée dans les vestiaires. Il avait décliné toutes les invitations à finir la soirée dans un bar ou dans une boîte. On l'avait aussitôt raillé en le traitant de "petit vieux" avant que la conversation ne glisse vers quelque chose de plus graveleux avec l'évocation de la présence potentielle d'une conquête. La mention de "pythons", d"éléphants" et de charcuterie allemande amusa Erwan qui conclut le débat sur le caractère tellement hétéro qu'était cette obsession de la taille. Le calme avait graduellement envahi le vestiaire au fur et à mesure que les plus fêtards d'entre-eux abandonnèrent les lieux et Erwan fut enfin seul. Le claquement des portes le fit sursauter. Désolé les mecs. N'insistez pas où je vous... commence-t-il d'une voix amusée en tendant la main vers son tee-shirt propre. Aucun équipier en face. Juste Lukas et son obsédant regard sombre qui pourrait vous peler vif. Avec lenteur, Erwan se redresse tandis que son visiteur prend la parole. Il opine du chef lorsqu'il lui demande s'ils ont gagné. Evidemment. J'étais là. fanfaronne-t-il. Lukas avance alors d'un pas et Wan est confronté à tout le paradoxe que génère la présence de l'autre. C'est machinalement qu'il tend une jambe en arrière comme si son instinct savait qu'il devait garder une certaine distance de "sécurité" avec Lukas mais c'est cette attraction démoniaque qu'il provoque qui empêche le corps d'Erwan de faire un pas de recul. Il y a quelque chose d'étrange chez Lukas, quelque chose d'étrange et d'inquiétant, quelque chose qui électrise Erwan. Reprenant vivement sa chasuble des mains de Lukas, il la fourre rapidement dans son sac avant de se sentir soudain aussi nu qu'un nouveau-né, sans un tee-shirt. Bon sang. Depuis quand t'es pudique, Wan? Et l'aveu qu'on lui fait à propos de l'intérêt porté à sa personne durant le match ne le met pas plus à l'aise. A son grand soulagement, Lukas se pose sur un banc avant de lui confier sa joie de le revoir. Cette attitude plus "conventionnelle" fait sourire Erwan qui prend place en face de son visiteur. Je me demandais, justement, comment tu te débrouillais maintenant que tu es...libre? Ca a l'air d'aller. Bien que tu soies parfois vachement creepy, songe-t-il.
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