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 De mes souffrances, tu es la source. (Pietra)

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MessageSujet: De mes souffrances, tu es la source. (Pietra)   De mes souffrances, tu es la source. (Pietra) EmptyMer 1 Juil - 15:44

Pietra & Niels


Le soleil s'est levé il y a fort peu de temps, mais déjà, la rue n'est plus déserte. Ceux qui songeraient à jeter un coup d'œil par la fenêtre pour observer les environs remarqueraient alors un jeune homme d'une blondeur artificielle, rasant les murs telle une ombre, se retournant sans cesse avec un brin d'angoisse, comme pour vérifier qu'il n'est pas suivi. Ils auraient du même à distinguer ses vêtements, car malgré la chaleur ardente que la journée promettait - la proximité de la mer adoucit certes le climat, mais cela n'empêche en rien de fortes vagues de chaleur de façon occasionnelle -, celui-ci s'est couvert de noir, et de longues manches en velours lui recouvrent les bras. C'est un spectacle que l'on n'a pas l'occasion de voir tous les jours, quand on est une banale personne. Une créature pourrait sentir le goût de la peur sur la langue, respirer cette odeur d'effroi irrationnel. Ceux qui regarderaient Niels par la fenêtre ne le verraient sans doute pas remuer les lèvres, proférant une litanie incompréhensible, dans une langue qui n'existe pas, juste un ensemble de syllabes aléatoires, arbitraires, qui s'échappent de sa gorge et qui tendent à le rassurer. Le silence lui fait peur, surtout aussi tôt le matin ; en été, le soleil se lève à des horaires incongrues, de sorte que le jeune homme devrait être encore au lit à cette heure-ci. Le silence n'est brisé par rien : nulle voiture ne traverse les rues, nul oiseau ne vient chanter sa joie de vivre ; la ville est comme morte à cette heure-là, dans ce quartier purement résidentiel où se regroupent les laborieux, ceux qui n'ont pas de temps à consacrer à l'art de la contemplation, et existent pour travailler. Il n'y a que lui dans les rues, mais bizarrement, il a tout aussi peur que dans la foule.

L'esprit de Niels est fébrile. Il a choisi son moment. Un moment où nul ne pourra vérifier ce qu'il fait, ne pourra lire le nom qui orne la tombe qu'il compte vérifier. Un patronyme identique au sien : Lauritsen. Précédé d'un prénom qu'il ne lit plus depuis longtemps, affectant d'ignorer son existence, comme si ces quelques lettres n'avaient jamais été gravées dans la pierre. Il pense que c'est la douleur qui le pousse à revenir sans cesse se recueillir sur ce cercueil vide - juste un corps cramé, que l'on a réduit ensuite en cendres pour finir l'ouvrage -, parce que son frère lui manque. Il n'a pas conscience de ce qu'il ressent véritablement. Du fait que c'est la culpabilité qui le motive, avant tout. Il ne sait pas. Il y a trop longtemps qu'il a oublié, qu'il s'est replié sur lui-même. Enfermé dans son propre monde, Niels ne sait même pas qu'il est un meurtrier. Alors il se comporte comme une victime se doit, et pleure une mort accidentelle, qui n'était guère méritée.

Quand il arrive devant la tombe, il se fige, immobile, la tête basse et les yeux clos. Comme toujours, il arrive les mains vides. Il aimerait acheter des fleurs, pour une fois, mais il ne parvient pas à se décider à franchir le seuil d'un fleuriste. Il lui semble que ces personnes sont fourbes, et lui feront du mal - comme le reste de l'humanité. Les monstres se sont déjà emparés de son frère. C'est lui, le prochain sur la liste. Et il ne compte pas se laisser faire. Ses ennemis, il les brûlera. Il s'est juré qu'il se vengera. Quand il se recueille sur la tombe de son frère, Niels a la tête emplie de revanche et de haine. Car il faudra bien que quelqu'un paye. Sa souffrance est trop forte pour demeurer inassouvie.

Un bruit lui fait tourner la tête. Une jeune femme qu'il n'a jamais vue, une masse de cheveux blonds lui cascadant le long du corps, et une expression étrange sur le visage. Son visage lui évoque celui d'une poupée de porcelaine, comme celle que sa mère posait sur son lit quand il était petit ; c'était avant qu'il ne la cassât, un jour où la peur l'a paralysé. Pourtant, elle n'a rien d'une poupée, elle a une figure bien humaine, elle bouge et elle respire. Mais Niels se fige, et seul son souffle, pendant un instant, s'échappe de ses lèvres entrouvertes. La peur s'insinue en lui, lui fouaille le ventre, et éveille son instinct de survie. Elle l'incite à fuir. Fuir le plus loin possible. Elle est d'apparence humaine, mais tous les monstres sont humains. « N'approche pas. » Les mots s'échappent de lui sans qu'il ne puisse les retenir. C'est la terreur qui s'exprime à sa place, la même terreur qui le travaille dès lors qu'il croise quelqu'un d'autre. Il n'a pas confiance en personne. Il ne peut faire confiance en personne. Surtout pas en une inconnue. « N'approche surtout pas ! » : répète-t-il, comme pour donner plus de poids à son désir. Mais il se sent faible. Parce qu'il n'a jamais eu le pouvoir nécessaire pour se défendre lui-même. Qu'il a toujours dû laisser le feu se battre pour lui. Où est son briquet, bon sang ? Aura-t-elle peur si il agite une flammèche devant elle ? Il plonge la main dans sa poche, et commence à chercher l'objet qui le sauvera de ses craintes.
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MessageSujet: Re: De mes souffrances, tu es la source. (Pietra)   De mes souffrances, tu es la source. (Pietra) EmptyMer 1 Juil - 17:48


C'était un jour où, oui, la chaleur régnait en maître. La côte était un bon endroit surtout cet été, il y avait des tonnes de touristes, le vent était plus fort que dans le pays. Malgré ça, Pietra préférerait toujours Copenhague, c'était une grande ville qui lui rappelait sans cesse sa petitesse. C'était l'endroit où elle avait réussit à accomplir son rêve, devenir gérante d'une très grande entreprise. Cependant, tous les jours, elle se levait avec la peur au ventre; elle avait peur que la bourse dégringole tout à coup, que son comptable se soit barré avec les fonds, qu'un accident grave avait eut lieu avec l'un de ses vélos loués et que de ce fait, elle aurait un putain de procès au cul. Bref, être gérant d'une grande société ce n'était pas qu'un gros porte monnaie. Ce matin-là en montant sur son vélo, elle était comme à son habitude, peu rassurée. On ne sait jamais, un chauffard et elle était bonne pour se faire percuter, non pas mourir, mais avoir une bonne et belle blessure. Elle avait mis dans le petit panier de son vélo un petit bouquet de fleurs qu'elle avait cueilli dans un jardin public peu avant de partir.

Elle connaissait cette route mieux qu'aucune autre. C'était courant que les jumeaux aille fleurir la tombe de leurs parents. C'était même un rituel, aucune semaine ne passait sans qu'ils n'y aillent. Ce matin, pourtant, son frère n'avait pas pu l'accompagner, il avait quelque chose de plus important, un rendez-vous professionnel qu'il lui avait dit. Ce n'était pas un problème pour elle mais il était sûr qu'il lui manquerait ce certain soutient. Elle était donc en route pour le cimetière, le vent s'engouffrant dans les cheveux et qui lui fit tant de bien. Ce que Pietra aimait le plus c'était de voir comment les gens vivaient, comment le monde continuait de tourner même si elle ne s'intégrait pas.

Au cimetière, il n'y avait personne, du moins c'est ce qu'elle pensait, après un rapide coup d'œil, elle vit qu'une autre personne se recueillait sur une tombe, un jeune homme certainement avec des cheveux décolorés. Cependant, chacun vivant sa peine à sa façon, Pietra n'alla pas vers lui mais vers la tombe familiale. Son cœur se serra, à chacun de ses pas, elle sentit une immense douleur en elle. C'était toujours aussi dur, même si elle n'avait jamais connue sa mère, elle la connaissait au travers des histoires que lui racontait son père, elle vivait à travers les rêves posthume d'un homme en peine. Ca faisait 9ans. Cette année, cela faisait 9 ans qu'il s'était suicidé. 9 ans qu'elle l'avait retrouvé étendu sur le sol. Un haut le cœur la secoua, posant sa main sur ses lèvres puis regardant la tombe. "Bonjour, j'espère que ça va aujourd'hui…" Andersen posa le petit bouquet sur cette pierre brulante et ferma les yeux pour se recueillir.

Habituellement, elle donnait un coup de main sur la tombe pour enlever les petites brindilles, mais avec cette chaleur c'était plus qu'impossible. "La compagnie marche bien, enfin, pour le moment…" Elle s'assit en tailleur face à la tombe. "Il n'est pas venu aujourd'hui, apparemment, ça chauffe dans son travail… C'est de pire en pire. Même dans la mienne, ils sont là tels des loups tapis dans l'ombre en attendant ma chute et afin de pouvoir tout racheter."  Une rafale de vent lui fit un bien fou. Comme une caresse d'une mère inconnue, comme une tape sur l'épaule venant d'un père toujours aussi fier de son petit -grand- bébé. Appréciant ce moment de tendresse, Andersen fille frissonna et eut un tendre sourire, ce qui arrivait relativement peu. "Merci…"


Ce n'est qu'après avoir énumérer ce qu'il s'était passé cette semaine que Pietra ressentit avec insistance d'un regard. Pietra se retourna et vu le jeune homme la regardait sans cesse, un regard fixe. Ses lèvres, fines bougées mais Pietra n'entendait rien, peut-être délirait-elle. Détournant le regard, elle revint vers ses parents mais elle ressentit encore ce regard. "Je vous aime, je reviendrais une prochaine fois…" chuchota-t-elle au dessus de la tombe. Se relevant, elle rebroussa chemin mais au lieu d'aller directement à son vélo, elle vint voir le jeune homme. "Je peux t'aider?" dit-elle assez froidement. "Non, parce que tu me regardes depuis tout à l'heure… ça ne va pas?" Dans une tentative calme de former un dialogue avec cette personne qui l'avait un peu trop embêter lors de son recueillement. Elle n'aimait pas être dérangé lorsqu'elle était avec ses parents. La famille ne doit pas être déranger. May nothing but death do us part…
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MessageSujet: Re: De mes souffrances, tu es la source. (Pietra)   De mes souffrances, tu es la source. (Pietra) EmptyMar 14 Juil - 15:31

Pietra & Niels


La main toujours dans la poche, cherchant désespérément son briquet - mais sa poche est décidément trop large, et il y a enfoui beaucoup trop d'objets, alors trouver son précieux briquet est difficile. Et elle est déjà trop proche, de toute façon. Une menace que Niels ne peut pas désamorcer. Il se sent affreusement vulnérable, tout à coup. Son arme préférée n'est pas à même de le défendre, aussi ne lui reste-t-il qu'une seule solution : reculer, et s'enfuir. Toutefois, ses jambes sont comme paralysées par la peur : il n'arrive pas à les bouger. Son cœur bat la chamade. L'air froid de cette jeune femme qui l'observe en lui demandant si elle peut l'aider le convainc qu'elle est un monstre. Il ne sait pas ce qu'elle est, mais si elle tourne ses regards vers lui, c'est qu'elle lui veut du mal. C'est ainsi que Niels a toujours considéré l'intérêt qu'on lui portait, depuis qu'il a perdu son frère aux mains des monstres. Aussi est-il convaincu qu'elle lui veut du mal. Alors même qu'elle emploie le mot « aider ».

Il déglutit, s'efforce de se donner une contenance. Puisque ses jambes sont trop faibles pour lui permettre de s'enfuir, il doit au moins avoir l'air d'être brave et fier. Tel un héros des anciens temps, prêt à sacrifier sa vie pour vaincre le mal - même si cela n'est qu'une illusion, car Niels n'a pas la moindre intention de mourir. Il fait semblant. Comme il a l'habitude de le faire, depuis toujours. Niels est un masque constant. « Je sais tout, vile créature ! Je sais que ta présence dans ce cimetière n'est pas anodine. » Oui, elle est sans doute là pour visiter la tombe d'un parent ou d'une connaissance décédée, mais curieusement, cette idée ne traverse pas du tout l'esprit de Niels. Elle lui fait bien trop peur pour cela. « Fantôme... » : grince-t-il entre ses dents, sans préciser s'il s'agit d'une façon métaphorique de parler, ou s'il le pense sincèrement ; d'ailleurs, lui-même ne s'est pas décidé. Il ne sait pas si un fantôme serait effrayant ou non, son côté immatériel serait rassurant d'un certain point de vue, mais de l'autre, les esprits ne sont-ils pas capables de posséder les gens ? C'est ce que l'on raconte. Il ne peut donc pas la laisser s'approcher.

Sa main se referme enfin sur son briquet, et Niels pousse un soupir de soulagement, que la jeune femme ne peut louper. Il le sort de la poche et produit une petite flamme qui paraît bien ridicule face à la taille de son adversaire. Toutefois, Niels se sent beaucoup plus en confiance. Le feu est son allié. Le feu ne permettra jamais à quiconque de le toucher. il brandit la flammèche entre la femme et lui, un sourire triomphant illuminant son visage. « Dis-le, que tu as peur ! » Pourtant, il n'a pas l'impression qu'elle est si effrayée que cela. Sans doute n'a-t-elle pas conscience de ce que Niels pense. Que c'est pour lui la seule façon de se sentir en sécurité, dans ce monde de monstres.
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MessageSujet: Re: De mes souffrances, tu es la source. (Pietra)   De mes souffrances, tu es la source. (Pietra) EmptyMar 14 Juil - 23:55


De mes souffrances, tu es la source
Niels & Pietra


Le jeune homme ne savait pas du tout à qui il s'adressait ce qui rendait la situation assez amusante à toute personne qui connaissait la condition de la lycan. "Je sais tout, vile créature! Je sais que ta présence dans ce cimetière n'est pas anodine." Pietra fit alors un pas en arrière, comme si ces mots pouvaient la choquer. Son regard d'ambre plongea dans celui du jeune homme. "La prochaine fois que tu oses dire une chose pareille, fais en sorte que tu ne traîtes pas une personne qui vient voir ses parents!" Lui dit-elle plus dur et froide que jamais en lui montrant la tombe sur laquelle elle venait de se recueillir qui portait les noms de ses parents et des inscriptions comme:  "A nos merveilleux parents, partis trop tôt". Il suffisait juste d'analyser la scène pour comprendre qu'il n'aurait jamais dû l'emmerder dans ce genre d'endroit. "Fantôme" siffla-t-il et elle écarquilla ses grands yeux. Elle secoua la tête pour se remettre en tête tout ce qu'il venait de se passer. Elle n'avait vraiment rien demander, elle ne voulait pas d'embrouilles aujourd'hui, mais elle avait toujours le droit à une journée de merde.

Le jeune homme plus confiant en lui après ça sortit un briquet et lui montra donc la petite flamme. Pietra eut alors un rire rauque en le regardant faire, se fichant totalement du monde qui continuait à tourner. "Et sinon tu fais ça aussi lorsqu'il pleut? Ca résiste bien?" demanda-t-elle avec un petit sourire narquois qu'elle avait l'habitude d'aborder lorsqu'elle se montrait odieuse ou lorsqu'elle se moquer ouvertement d'une personne. Son instinct sauvage et animal prenait toujours le devant lorsqu'elle sentait monter la colère comme à se moment très précis. Elle n'était plus la jeune femme douce, calme et posée qu'elle pouvait être mais une personne hideuse, incontrôlable. Le malheur pour elle d'être un lycan était qu'elle ne pouvait changer de forme lorsque la lune n'était pas pleine. De ce fait, elle ne restait qu'une simple humaine qui déchiqueter des gens une fois par mois. Cependant, son cerveau ne faisait pas cette relation, elle était bien plus forte caractériellement parlant lorsqu'on l'agressait, elle se fichait pas mal de mourir. Pietra n'avait pas peur de mourir, n'avait pas peur des hommes et n'avait pas de vision pour son avenir et de ce fait, elle s'engouffrait parfois dans des situations comme celles-ci. "Crois-tu qu'une petite flamme, peut me faire peur? Tu vas faire quoi? Me faire exploser?"


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MessageSujet: Re: De mes souffrances, tu es la source. (Pietra)   De mes souffrances, tu es la source. (Pietra) EmptySam 18 Juil - 17:11

Pietra & Niels


La flammèche qui danse dans la paume de Niels le rassure. Il ne se sent plus nu, vulnérable : il sait désormais qu'il peut se protéger. Car, même s'il ne s'agit que d'une flamme minuscule, il est parfaitement conscient des dégâts que cela peut occasionner. Mais, lorsqu'il s'agit d'un monstre, il ne pense pas qu'il s'agisse véritablement de « dégâts », plutôt d'effets nécessaires mais pas effroyables en soi. En cela, c'est lui, le monstre. Elle ne lui a rien fait, c'est lui qui est en train de l'agresser. Horrible Niels qui ne peut s'empêcher de faire du mal en croyant faire le bien. Qui s'est persuadé que lui seul avait le cœur pur, alors que son cœur est tout aussi corrompu que celui des autres. Mais elle ne réagit pas du tout comme il s'y attendait. Au lieu de s'enfuir en courant, ou de lui montrer les dents, elle le prend de haut, lui reprochant son attitude. Est-elle vraiment là pour voir ses parents ? Non, ce doit être un mensonge. Les monstres n'ont pas de sentiments, ils n'iront jamais voir leurs parents décédés pour honorer leur mémoire, comme un humain tel que lui peut le faire avec un membre de sa famille. (D'ailleurs, un monstre, ça a des parents ?) « Ah... euh... bah... » Peut-être que les monstres n'ont pas de sentiments, mais en matière de répartie, Niels laisse cruellement à désirer. Surtout quand un monstre lui présente une facette beaucoup trop humaine. Ce doit être un mensonge, se répète-t-il. Oui, mais si... « T'as des parents... ? » : finit-il par demander, tout à fait stupidement d'ailleurs.

Elle se moque de lui, de sa flamme. De son seul réconfort. Il la déteste rien que pour cela. Sans se rendre qu'il l'a cherché, que c'est de sa faute si elle lui répond avec froideur. C'est lui qui a ouvert les hostilités. Mais bien sûr, Niels ne peut pas s'en rendre compte, il est bien trop enfermé dans sa vision du monde. Il est persuadé d'avoir raison, et considère ses paroles sensées et justifiées comme une agression, qui confirme son statut de monstre. « Le feu brûle et purifie, répond-t-il d'une voix glacée. Toutes les créatures du mal doivent en avoir peur, car il les fait souffrir. S'il pleut, alors le mal l'emporte, voilà tout. Mais vu que ce n'est pas le cas... » Il s'approche d'elle encore. S'étonnant de constater qu'elle n'a pas l'air effrayée du tout. Pourtant, il serait vraiment capable de lui mettre le feu, si jamais elle refusait de s'éloigner enfin de lui. Sa gentillesse ne parvient pas à atteindre le jeune homme, parce que celui, entêté, a d'ores et déjà décidé qu'elle n'était pas gentille. Tant pis pour lui. « Je peux me défendre contre toi. Et toi, quelle est ton arme ? Tu as des crocs, peut-être ? Les fantômes, ça n'en a pas, je crois... mais on ne sait jamais ? » Quand il parle de crocs, il pense bien plus à un vampyr qu'à un lycan. Il est totalement inconscient du fait qu'elle a effectivement des crocs, mais qu'elle peut regretter d'avoir à s'en servir. Elle est aussi humaine. Il n'y a que Niels pour ne pas le voir.
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